La chiropratique et la fascite plantaire

La chiropratique et la fascite plantaireLe sujet de cet article concerne une condition assez fréquente que l’on appelle la fascite plantaire. Quelqu’un m’a récemment demandé si cette condition pouvait être traitée en chiropratique. Et bien oui, la chiropratique pourrait être efficace dans le traitement de cette condition.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une fascite plantaire? Il s’agit en fait d’une irritation d’un ligament (un fascia, d’où le nom de fascite) se situant sous le pied (dans l’arche du pied). Le fascia ressemble à un éventail, c’est à dire qu’il s’attache sur un petit bout de l’os du talon, pour ensuite s’élargir et s’insérer sous tous les orteils. Lorsqu’il y a irritation du fascia, une douleur est généralement ressentie sous le talon. La douleur est particulièrement intense après une période prolongée d’immobilité, par exemple en sortant du lit le matin. Les patients ont souvent l’impression d’avoir une aiguille qui leur pique le talon. Il peut arriver que de la douleur soit également ressentie dans l’arche du pied ou sur les côtés du talon. De façon générale, les douleurs diminuent à mesure que le fascia se réchauffe (en marchant quelques minutes par exemple).

Les causes pouvant expliquer une fascite plantaire sont nombreuses. Par exemple, la marche prolongée sur une surface dure, le port de souliers n’ayant pas un bon support (ex: talons hauts), des problèmes mécaniques du pied, de la cheville, du genou et même du bassin, l’excès de poids, etc.

Lorsqu’une fascite plantaire persiste pendant une période prolongée, il est possible de voir apparaître un dépôt de calcium à l’endroit où le fascia s’insère sur le talon, causant alors une épine osseuse, aussi connue sous le nom d’épine de Lenoir.

La bonne nouvelle est que cette condition pourrait être améliorée par les soins chiropratiques. Tout d’abord, un examen physique est nécessaire afin de déterminer la cause exacte de l’irritation. Comme mentionné précédemment, il est possible que le problème soit limité au pied, mais il est également possible qu’un débalancement du bassin engendre une irritation du fascia (causée par une mauvaise répartition du poids du corps par exemple). Votre chiropraticien sera en mesure d’évaluer la source du problème. Une fois l’origine du problème établi, le traitement consiste généralement en des traitements chiropratiques afin de rétablir le bon fonctionnement mécanique du bassin, des genoux, des chevilles et des pieds. Des techniques musculaires sont utilisées afin de diminuer la tension au niveau du fascia. Votre chiropraticien sera également en mesure de vous donner des exercices à faire à la maison afin d’aider le fascia à retrouver plus de flexibilité. Par exemple, il est possible de masser le fascia en plaçant une balle de tennis au sol et de rouler le pied dessus. Des étirements des muscles de la jambe et du pied sont également nécessaires pour traiter la condition. Si votre chiropraticien juge que le port d’orthèses plantaires pourraient vous aider à régler la condition, celui-ci pourrait vous référer à un podiatre afin qu’il vous confectionne des orthèses plantaires sur mesure. L’application de glace sous le pied pourrait également aider a diminuer l’inflammation au niveau du fascia.

Généralement, cette condition répond bien aux soins chiropratiques. Dans le cas où les résultats aux soins conservateurs seraient limités, d’autres interventions sont possibles. Par exemple, des traitements aux anti-inflammatoires ou encore des injections au niveau du pied pourraient être envisagés (consultation d’un médecin nécessaire pour avoir recours à ces dernières techniques).

Si vous souffrez de cette condition, consulter un chiropraticien dès aujourd’hui. Non seulement la condition pourrait prendre moins de temps à être traitée, mais vous préviendrez également l’irritation de d’autres structures connexes comme vos genoux ou même votre dos.

La chiropratique et les douleurs au bassin

La chiropratique et les douleurs au bassinUne des conditions les plus fréquentes causant de la douleur au niveau du bas du dos est probablement l’irritation du bassin, aussi connue sous le nom de « syndrome sacro-iliaque ». La douleur causée par ce type de problème est souvent suffisamment intense pour que la personne cesse certaines de ses activités les plus communes. Les douleurs sont généralement localisées au haut de la fesse et des irradiations peuvent être ressenties plus bas dans la fesse, la cuisse et même jusqu’à la cheville. Bien que la présentation peut varier d’un patient à un autre, les facteurs qui augmentent généralement la douleur sont : le fait de rester assis longtemps, se pencher vers l’arrière ou bien sur le côté, tourner dans le lit, rester longtemps debout, etc.

Pourquoi est-ce si fréquent? Probablement parce que ce type de problème peut survenir de plusieurs façons différentes. S’asseoir de la mauvaise façon, dormir avec une torsion dans le bas du dos, pratiquer certains sports impliquant de la torsion (hockey ou golf par exemple), mauvaise posture générale, faux mouvements, mouvements répétitifs, accidents, grossesse, etc. Toutes ces situations peuvent être à l’origine de douleurs au bassin. De plus, il n’y a pas d’âge pour avoir un problème de ce type. En tant que chiropraticien, je traite autant de jeunes adolescents qui souffrent de ce problème suite à la pratique d’un sport comme le soccer par exemple, que de personnes qui travaillent en position assise dans un bureau ou encore des travailleurs de la construction. Il est aussi très fréquent pour une femme enceinte de souffrir d’une irritation du bassin et ce, en raison d’une plus grande laxité des ligaments du dos et du poids constamment grandissant du bébé.

Que faire pour un problème d’irritation du bassin? Bonne nouvelle! Les soins chiropratiques sont généralement très efficaces pour traiter un problème de ce type. Après avoir confirmé qu’il s’agit bel et bien d’une irritation du bassin, le chiropraticien procèdera à une manipulation de l’articulation touchée. Le but du traitement chiropratique est de restaurer l’alignement et le mouvement normal de l’articulation sacro-iliaque dans le but que la production d’inflammation puisse cesser. Le chiropraticien travaillera également les muscles de la région pour diminuer les spasmes et les tensions qui sont également responsables de douleurs. En plus de vous aider à corriger ce problème, le chiropraticien examinera avec vous les activités que vous faîtes et les habitudes que vous avez dans le but d’identifier la raison pour laquelle ce problème est survenu. En identifiant la source du problème, il vous sera alors possible d’apporter les changements nécessaires pour éviter que la condition ne revienne. Vous et votre chiropraticien formez une équipe dont le but n’est pas seulement d’éliminer la douleur, mais également de prévenir la réapparition de ce problème.

Si vous pensez souffrir d’une irritation du bassin, contacter un chiropraticien dès aujourd’hui. Il est inutile de continuer à souffrir de cette condition quand une solution aussi simple et efficace existe.

Sur ce, bon début de printemps à tous!

 

Prévenir les blessures en voyage

Pour cette chroPrévenir les blessures en voyagenique, j’ai pensé donner quelques conseils aux gens qui auront la chance de voyager pendant la semaine de relâche afin d’échapper à l’hiver, ne serait-ce que pour quelques jours.

Tout d’abord, il arrive très fréquemment que des gens se blessent en soulevant leurs valises. Afin d’éviter les blessures, forcer avec les cuisses et les jambes plutôt qu’avec le dos. Les muscles des jambes sont suffisamment forts pour faire le travail comparativement à ceux du dos. Aussi, rappelez-vous de ne pas faire de mouvement de torsion, surtout si vous avez une charge lourde (votre valise) dans vos mains. Ce type de mouvement engendre un stress énorme au niveau du dos, surtout au niveau des petits coussinets (les disques intervertébraux) se trouvant entre les vertèbres.

Si vous prenez l’avion, il est conseillé d’utiliser un petit coussin, oreiller ou encore un chandail roulé que vous pourrez placer dans le bas de votre dos. De cette façon, malgré le fait que les sièges d’avion ne sont pas des plus confortables, vous vous assurez un bon support pour le bas de votre dos et ainsi un trajet sans douleur. Vous pouvez également faire de même si vous décidez de vous allonger pour une longue période de temps sur une chaise de plage. Ces chaises n’offrent pas beaucoup de support pour la région du bas du dos (lombaire).

Si vous avez suffisamment d’espace dans vos valises, il pourrait être intéressant pour vous d’apporter votre propre oreiller. Il est impossible de contrôler la qualité du matelas que vous aurez à l’hôtel, par contre vous vous assurez d’avoir un oreiller confortable afin de soutenir votre cou pendant votre sommeil.

Ceux qui voyageront dans les pays chauds auront probablement envie de chausser leurs sandales plutôt que leurs souliers. Soyez prudent puisque certains types de sandales n’offrent pas un bon support pour les pieds et les chevilles. Il pourrait donc être intéressant d’apporter une paire de souliers de course et de les porter à l’occasion afin de diminuer le stress sur vos pieds.

Pour terminer, il n’y a pas de mal à prendre un petit verre pendant que vous profitez du soleil. Assurez-vous toutefois de boire suffisamment d’eau afin d’éviter les coups de chaleur et la déshydratation.

Sur ce, bonne semaine de relâche à tous les voyageurs!

La chiropratique et les vertiges positionnels bénins

La chiropratique et les vertiges positionnels béninsLe sujet d’aujourd’hui porte sur les vertiges. Les vertiges sont généralement décrits comme le sentiment que notre environnement tourne autour de nous (perte d’équilibre, étourdissement). Il est important de savoir que plusieurs conditions de santé peuvent causer des vertiges, allant de conditions bénignes à des conditions beaucoup plus graves. Cet article porte sur le type le plus fréquent de vertiges, c’est à dire le vertige positionnel bénin.

Ce type de vertige affecte légèrement plus les femmes que les hommes et est plus fréquent entre 50 et 57 ans.

Il existe différentes théories pour expliquer les vertiges positionnels bénins. Une de ces théories est la formation de petites “particules” appelées “otolithes” dans les canaux semi-circulaires de l’oreille interne. Les canaux semi-circulaires sont en fait des canaux remplis de liquide qui envoient des informations au cerveau concernant notre position, participant ainsi au maintien de notre équilibre. Lorsqu’il y a la présence de petites particules dans les canaux, les messages envoyés au cerveau se retrouvent faussés, engendrant ainsi le sentiment que notre environnement tourne autour de nous.

La durée des vertiges peut aller de quelques secondes à plusieurs minutes selon le patient. Il est également possible que certaines personnes éprouvent des nausées ou des vomissements. Généralement, selon la direction que le patient bouge sa tête, les vertiges auront tendance à augmenter ou diminuer.

Quoi faire si vous souffrez de vertiges? Il est recommandé de consulter votre chiropraticien afin que celui-ci puisse évaluer votre condition. Le chiropraticien tentera de déterminer la source de vos vertiges. Si les vertiges semblent être causés par une condition ne pouvant pas être traitée par des soins chiropratiques, il pourra alors vous référer vers le professionnel de la santé approprié. Par contre, si vos souffrez de vertiges positionnels bénins, le chiropraticien pourrait être en mesure de vous aider. Il existe une manœuvre appelée “manœuvre d’Epley” qui vise à soulager les symptômes associés aux vertiges positionnels bénins. Votre chiropraticien sera en mesure de vous enseigner cette manœuvre. Il pourra également vous donnez des conseils et des recommandations dans le but de prévenir la réapparition des symptômes.

La chiropratique et l’ergonomie du poste de travail

La chiropratique et l'ergonomie du poste de travailDe nombreuses personnes passent la majorité de leur temps assis à un bureau ou devant un ordinateur. Il est important de savoir que la position assise engendre beaucoup de stress sur la colonne vertébrale, surtout si la façon de vous asseoir n’est pas appropriée. Sans être ergonome, il serait bénéfique pour vous de prendre quelques minutes afin de vous assurer que votre poste de travail est correctement ajusté. Voici quelques points à considérer :

1.  Assurez-vous que vos genoux soient fléchis à environ 90 degrés.

2.  Évitez de vous asseoir seulement sur le bout de votre chaise. Votre dos devrait être appuyé sur le dossier. Il est toujours préférable d’avoir une chaise avec un support lombaire (une petite bosse dans le bas du dossier qui supporte le bas du dos). Dans le cas où votre chaise n’aurait pas de support lombaire, vous pouvez ajouter un petit coussin ou une serviette roulée dans le bas de votre dos.

3.  Vos épaules devraient être détendues, vos coudes fléchis à 90 degrés et vos poignets devraient être en ligne avec les avant-bras.

4.  Assurez-vous que la hauteur de votre écran d’ordinateur soit à la hauteur de vos yeux. De cette façon vous n’aurez pas à courber le dos pour mieux voir.

5.  Il est préférable d’avoir un bureau ayant une tablette à clavier assez large pour y placer un clavier et une souris. Lorsque le clavier ou la souris se situent sur le dessus de la surface de travail, vos muscles des épaules (ex : les trapèzes) se retrouvent constamment sous stress, ce qui pourrait causer des troubles comme des tendinites, des inconforts ou encore des maux de tête ou migraines.

Non seulement il est important de prendre quelques minutes afin de bien ajuster votre poste de travail, mais il est également recommandé de consulter un chiropraticien afin de faire vérifier votre colonne vertébrale. Même si vous n’avez pas de douleur ou de symptôme, il est possible que le fait d’être assis toute la journée ait affecté le bon fonctionnement de certaines vertèbres de votre colonne vertébrale. Le chiropraticien sera alors en mesure de corriger les problèmes avant que ceux-ci ne deviennent plus importants.

La CSST (Commission de la santé et de la sécurité du travail) a publié un excellent document portant sur l’ergonomie du poste de travail. Vous trouverez ci-dessous le lien vous permettant d’avoir accès au document :

http://www.csst.qc.ca/publications/200/Pages/dc_200_614.aspx

Posture de sommeil

Posture de sommeilMes patients me demandent souvent quelle est la meilleure posture de sommeil? Vous vous êtes probablement posé la même question. La réponse est simple : vous pouvez dormir sur le côté ou bien sur le dos. La posture de sommeil à éviter est la position sur le ventre et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, lorsque l’on dort sur le ventre, il faut tourner la tête d’un côté ou de l’autre pour être en mesure de respirer. Cette rotation du cou que l’on maintien parfois pendant des heures, engendre un stress au niveau des vertèbres et des muscles de la région du cou et du haut du dos. Par conséquent, il est possible que le fait de dormir de cette façon vous cause des raideurs ou des douleurs au niveau du cou, des restrictions de mouvements ou encore des problèmes comme des maux de tête ou des migraines. De plus, le fait de dormir sur le ventre peut causer de l’irritation au niveau du bas du dos ou du bassin, surtout si votre matelas est très mou et que vous renfoncez dedans.

Afin d’éviter tout problème, il est conseillé de dormir sur le dos ou sur le côté. Si vous voulez dormir sur le côté, assurez-vous de garder les jambes une par-dessus l’autre (comme la position fœtale). De cette façon, vous éviterez de créer une torsion au niveau du bas du dos. Vous pouvez également placer un petit oreiller entre vos jambes pour éviter la pression directe de vos genoux un sur l’autre. Pour vous assurer un bon soutien de votre tête, choisissez un oreiller qui sera juste assez gros pour remplir le creux entre le bout de votre épaule et le côté de votre cou. De cette façon, la région cervicale (le cou) de votre colonne vertébrale sera alignée avec la région thoracique (entre les omoplates).

Si vous dormez sur le dos et que vous avez quelques douleurs au bas du dos, il est toujours possible de placer un petit oreiller derrière vos genoux afin de les surélever. Ceci aura comme effet de diminuer la pression au bas du dos.

En terminant, prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec votre chiropraticien afin de faire vérifier l’état de votre colonne vertébrale. Il pourra alors vous suggérer des conseils personnalisés afin d’améliorer votre posture de sommeil et ainsi vous réveiller en pleine forme.

La chiropratique et le « tennis elbow »

Chiropratique et tennis elbowL’épicondylite latérale ou le « tennis elbow » est une condition de santé très fréquente pouvant être responsable de douleur au niveau des coudes et des avant-bras.

Qu’est-ce que c’est?

Le « tennis elbow » est en fait une irritation au niveau de l’insertion des tendons des muscles de l’avant-bras. Cette insertion est située au niveau de la partie externe du coude et elle peut s’irriter lorsque les muscles des avant-bras travaillent de façon trop intensive. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas les joueurs de tennis qui souffrent le plus de cette condition. En fait, les gens qui travaillent beaucoup à l’ordinateur et qui cliquent des centaines de fois sur leur souris (mouvements répétitifs) sont généralement ceux qui en souffrent le plus. Il arrive même que la condition soit si douloureuse qu’il est difficile de continuer à travailler.

Signes et symptômes

Les signes et symptômes de l’épicondylite latérale sont généralement une douleur au niveau de la portion extérieure du coude (directement sur la petite protubérance osseuse), une douleur lorsque le poignet est fléchi complètement, une douleur lors d’une extension forcée du poignet, une douleur ou des faiblesses lorsque l’on prend un objet (une tasse de café par exemple).

La chiropratique et l’épicondylite latérale

Si vous croyez souffrir d’une épicondylite latérale, consultez immédiatement votre chiropraticien. Comme à l’habitude, il est généralement beaucoup plus facile de traiter une condition de santé lorsque celle-ci débute plutôt que d’attendre que la condition devienne chronique.

Le chiropraticien est apte à faire les tests nécessaires pour confirmer que vous souffrez bel et bien d’une épicondylite latérale et non d’une autre condition. Par la suite, grâce aux ajustements chiropratiques pratiqués au niveau du coude, du poignet et parfois même au niveau du cou (en effet, les nerfs qui contrôlent les muscles des avant-bras circulent entre les vertèbres du cou), le chiropraticien pourra diminuer le niveau de tension dans les muscles des avant-bras et assurer un meilleur fonctionnement des articulations environnantes, favorisant ainsi une guérison du coude. Le chiropraticien pourra également vous donner différents exercices afin d’accélérer le processus de guérison de votre condition et des conseils pour prévenir la réapparition de ce problème.

Le syndrome du tunnel carpien

Tunnel carpien

La présence d’engourdissements dans les mains n’indique pas nécessairement la présence d’un syndrome du tunnel carpien. En fait, il existe de nombreuses conditions de santé pouvant causer ces symptômes. Si vous avez ces symptômes, il est important de consulter le chiropraticien afin de déterminer la cause exacte du problème.

Le syndrome du tunnel carpien

Le syndrome du tunnel carpien représente une compression affectant le nerf médian, nerf responsable de la sensibilité de la peau du pouce, de l’index, du majeur ainsi qu’une petite portion de l’annulaire. Il arrive que le nerf médian se retrouve comprimé lors de son passage au niveau du poignet. Généralement, les symptômes causés par un syndrome du tunnel carpien sont des engourdissements et des douleurs au niveau des quatre premiers doigts de la main. Très souvent, les douleurs sont ressenties la nuit et peuvent même empêcher la personne de dormir. De plus, dans les cas plus sévères, il est possible d’avoir des faiblesses musculaires dans les mains.

Le syndrome du rond pronateur

Le syndrome du rond pronateur ressemble beaucoup au syndrome du tunnel carpien. Dans les deux cas il s’agit d’une compression du nerf médian. Toutefois, dans le cas du syndrome du rond pronateur, le nerf médian est comprimé au niveau de l’avant-bras par un muscle appelé le rond pronateur et non au niveau du poignet. Les symptômes sont généralement plus rares la nuit et il est rare d’avoir des faiblesses au niveau des mains.

Compression de vaisseaux sanguins

Il est également possible qu’un des vaisseaux sanguins amenant le sang au niveau de la main se retrouve comprimé quelque part dans l’épaule ou le bras. Dans ce cas, des engourdissements et le sentiment d’enflure pourraient être ressentis au niveau de la main. On nomme cette condition le syndrome du défilé thoracique.

Comme vous voyez, il existe plusieurs conditions pouvant être responsables d’engourdissements dans les mains. Le chiropraticien sera en mesure de faire différents tests afin de pouvoir préciser la cause de vos symptômes et ainsi choisir le type de traitement que vous nécessitez. Comme à l’habitude, il est préférable de consulter le chiropraticien immédiatement lorsque les symptômes commencent afin de pouvoir corriger la situation le plus rapidement possible.

Quelques conseils pour prévenir les blessures si vous prévoyez retourner à l’entraînement

Le retour à l'entraînement

Pour plusieurs, le mois de janvier représente le temps idéal pour retrouver de bonnes habitudes de vie telles que mieux s’alimenter et s’entraîner sur une base régulière. Toutefois, il est important de garder en tête certains conseils afin de prévenir les blessures lors d’un retour à l’exercice.

Tout d’abord, je vous conseille de choisir un type d’activité que vous aimez vraiment. Il peut s’agir d’aller marcher, d’aller s’entraîner dans un gym ou encore de recommencer à utiliser le tapis roulant qui accumule la poussière dans le sous-sol. Peu importe ce que vous choisirez, si vous aimez votre activité, vous aurez moins de risque de cesser après seulement quelques semaines d’entraînement. Le secret est d’avoir du plaisir lorsque vous pratiquez cette activité.

Mon deuxième conseil s’adresse surtout aux gens qui voudront aller s’entraîner dans un gym. Je vous conseille fortement d’utiliser les services d’un entraîneur afin de vous assurer une certaine supervision face au choix des exercices ainsi qu’à leur exécution. Une fois que vous serrez à l’aise avec la routine d’exercices, vous pourrez poursuivre seul l’entraînement. Certains exercices semblent plus simples qu’ils ne le sont en réalité.

Il est également important d’augmenter l’intensité des entraînements de façon graduelle. En effet, le corps a besoin de temps afin de s’adapter aux nouvelles activités. Vous risquez donc de vous blesser si vous augmentez l’intensité de vos entraînements de façon trop rapide.

Les étirements et les échauffements sont également très importants. L’échauffement est généralement recommandé avec de commencer le programme d’entraînement afin de s’assurer d’un bon apport sanguin au niveau des muscles. Les étirements sont utiles à la fin de notre entraînement afin de relaxer les muscles ainsi que pour éliminer une partie de l’acide lactique accumulé dans les muscles.

Pour terminer, faites attention au proverbe « No pain, no gain ». En fait, suite à un entraînement, il est normal d’éprouver certains inconforts pouvant persister pendant 24 à 48 heures. Par contre, aucune douleur ne devrait être ressentie pendant l’entraînement ou plus de 48 heures après un entraînement. Si c’est votre cas, consultez votre chiropraticien sans attendre. Il pourra vous aider à identifier et corriger le problème, tout en s’assurant de prévenir les blessures potentielles.

La chiropratique, pas seulement pour les douleurs au dos

La chiropratique, pas seulement pour les douleurs au dosPeut-être pensez vous que les soins chiropratiques sont utiles seulement pour les douleurs au dos. Et bien, c’est faux. En fait, le chiropraticien est en mesure d’améliorer le mouvement de n’importe laquelle des articulations de votre corps. Voici un exemple réel d’un patient que j’ai traité à la clinique.

Ce patient m’a consulté car il éprouvait de la douleur au niveau de son pied droit. Deux ans auparavant, il a eu la malchance de glisser sur la glace et se fracturer la cheville droite. La fracture était assez importante pour qu’il nécessite une intervention chirurgicale afin d’y installer une plaque de métal et des vis pour stabiliser la fracture. Suite à l’opération, ce patient avait fait des traitements de physiothérapie pour retrouver la force et le mouvement de sa cheville. Toutefois, une douleur persistait toujours au niveau de son pied. Cette douleur était parfois assez vive pour le faire boiter.

Après avoir évalué sa condition, j’ai vérifié le mouvement de chacun des os qui forment le pied. J’ai noté que le mouvement d’un de ceux-ci, le cuboïde, était particulièrement limité. J’ai donc procédé à des ajustements chiropratiques au niveau de cet os afin de tenter de retrouver le mouvement normal. Dès le premier traitement, la douleur avait diminuée de plus de 50%. Après la première semaine de traitement, la boiterie avait pratiquement disparue. Pour la première fois en deux ans, le patient était en mesure d’aller au magasin et marcher pour plusieurs heures et ce, sans avoir à s’asseoir.

Cet exemple est un cas typique de ce que la chiropratique peut faire pour des problèmes autres que les douleurs au dos. Dans ce cas-ci, il est probable qu’en plus de se fracturer la cheville, ce patient ait affecté le mouvement normal des autres os du pied et de la cheville.

Si vous aussi avez des problèmes ou des douleurs ailleurs qu’au niveau de la colonne vertébrale, n’hésitez pas à consulter un docteur en chiropratique. Le chiropraticien est formé pour pouvoir traiter les problèmes affectant les hanches, les genoux, les chevilles, les pieds, les épaules, les coudes, les poignets, etc.