Posture de sommeil

Posture de sommeilMes patients me demandent souvent quelle est la meilleure posture de sommeil? Vous vous êtes probablement posé la même question. La réponse est simple : vous pouvez dormir sur le côté ou bien sur le dos. La posture de sommeil à éviter est la position sur le ventre et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, lorsque l’on dort sur le ventre, il faut tourner la tête d’un côté ou de l’autre pour être en mesure de respirer. Cette rotation du cou que l’on maintien parfois pendant des heures, engendre un stress au niveau des vertèbres et des muscles de la région du cou et du haut du dos. Par conséquent, il est possible que le fait de dormir de cette façon vous cause des raideurs ou des douleurs au niveau du cou, des restrictions de mouvements ou encore des problèmes comme des maux de tête ou des migraines. De plus, le fait de dormir sur le ventre peut causer de l’irritation au niveau du bas du dos ou du bassin, surtout si votre matelas est très mou et que vous renfoncez dedans.

Afin d’éviter tout problème, il est conseillé de dormir sur le dos ou sur le côté. Si vous voulez dormir sur le côté, assurez-vous de garder les jambes une par-dessus l’autre (comme la position fœtale). De cette façon, vous éviterez de créer une torsion au niveau du bas du dos. Vous pouvez également placer un petit oreiller entre vos jambes pour éviter la pression directe de vos genoux un sur l’autre. Pour vous assurer un bon soutien de votre tête, choisissez un oreiller qui sera juste assez gros pour remplir le creux entre le bout de votre épaule et le côté de votre cou. De cette façon, la région cervicale (le cou) de votre colonne vertébrale sera alignée avec la région thoracique (entre les omoplates).

Si vous dormez sur le dos et que vous avez quelques douleurs au bas du dos, il est toujours possible de placer un petit oreiller derrière vos genoux afin de les surélever. Ceci aura comme effet de diminuer la pression au bas du dos.

En terminant, prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec votre chiropraticien afin de faire vérifier l’état de votre colonne vertébrale. Il pourra alors vous suggérer des conseils personnalisés afin d’améliorer votre posture de sommeil et ainsi vous réveiller en pleine forme.

La chiropratique et les enfants

Chiropratique et les enfantsLorsque je regarde ma petite fille de 11 mois qui rampe sur le ventre, marche à quatre pattes et commence à essayer de marcher, je ne peux m’empêcher de constater le nombre incalculable de fois que les enfants tombent. Évidement, ceci fait partie de leur apprentissage normal. Par contre, l’accumulation de toutes ces chutes peut parfois avoir des conséquences à court, moyen et long terme.

Ceci m’amène donc à parler de la chiropratique pour les enfants. Bien qu’il est rare que les enfants mentionnent des douleurs, il est possible que l’accumulation de toutes les chutes cause des restrictions de mouvement au niveau des vertèbres de leur colonne vertébrale. Ces restrictions peuvent, à long terme, causer différents problèmes tels que des maux de tête, des problèmes de posture, des déséquilibres musculaires, etc. Comme dans toute condition, il est toujours préférable de prévenir plutôt que de guérir. Par conséquent, même si vos enfants ne mentionnent pas avoir de la douleur quelque part (ou bien si votre enfant ne parle pas encore), il est recommandé de faire faire une évaluation chiropratique de leur colonne vertébrale. De cette façon, le chiropraticien sera en mesure de détecter les problèmes biomécaniques chez votre enfant et ce, avant que ces restrictions ne causent des problèmes plus importants. Il faut savoir que les soins chiropratiques pour les enfants sont extrêmement doux, sécuritaires et sans douleur pour eux. De plus, le chiropraticien sera en mesure de faire des recommandations à votre enfant afin de l’aider à améliorer sa santé. Par exemple, si vous avez des adolescents, le chiropraticien pourra recommander des exercices afin d’améliorer leur posture générale.

En terminant, si vous avez des enfants, prenez rendez-vous immédiatement avec un chiropraticien pour une évaluation chiropratique préventive de leur colonne vertébrale. Vous allez ainsi contribuer au développement normal de leur plein potentiel.

La chiropratique et les maux de tête

Maux de tête et chiropratiqueLa chiropratique et les maux de tête

Les maux de tête représentent un des motifs de consultation en clinique chiropratique les plus fréquents. Ce texte exposera quelques sources possibles de maux de tête ainsi que l’impact que les soins chiropratiques pourraient avoir sur cette condition si fréquente.

Maux de tête cervicogéniques et de tension

Les maux de tête cervicogéniques et de tension représentent probablement les types les plus fréquents de maux de tête. Ils sont causés par des restrictions de mouvement affectant les vertèbres cervicales (du cou) ainsi que de nombreuses tensions musculaires au niveau du cou et de la nuque. Les symptômes sont généralement des maux de tête impliquant toute la tête ou un seul côté, la douleur est généralement constante et des tensions ou inconforts sont fréquemment ressentis au niveau du cou ou des épaules. Il existe de nombreuses causes possibles pour expliquer ces types de maux de tête. Parmi les plus communes on retrouve : une mauvaise posture générale, de mauvaises postures au travail, le fait de dormir sur le ventre, des accidents de voiture ou sportifs, etc.

La migraine

Bien que les mécanismes exacts de la migraine restent encore à ce jour inconnus, nous savons que les vaisseaux sanguins sont généralement impliqués dans le phénomène de la migraine. Les douleurs sont souvent pulsatiles (comme si le cœur battait dans la tête) et d’autres symptômes peuvent également accompagner les maux de tête comme des nausées, des vomissements, des troubles visuels, une hypersensibilité aux bruits et à la lumière, etc. Certains facteurs pourraient prédisposer aux migraines comme les changements hormonaux notés lors des cycles menstruels, l’alcool ou autres allergies alimentaires, le stress, la fatigue, etc.

Maux de tête autres

Certains troubles de santé plus graves peuvent engendrer des maux de tête. Par exemple, une pression artérielle élevée, une tumeur ou encore une hémorragie intracrânienne. Heureusement, ces conditions sont beaucoup plus rares.

La chiropratique et les maux de tête

La chiropratique s’avère généralement très efficace pour le soulagement des maux de tête cervicogéniques et de tension. Les ajustements chiropratiques peuvent contribuer à restaurer le mouvement normal des vertèbres et à induire une relaxation musculaire de la région cervicale. De plus, le chiropraticien peut vous aider à améliorer votre posture et à corriger certaines habitudes qui pourraient avoir un impact sur vos maux de tête. Les patients souffrant de migraines peuvent également obtenir du soulagement suite à des traitements chiropratiques.

Lors de votre visite à la clinique chiropratique, le chiropraticien procèdera à une série de tests et d’évaluations afin de déterminer le type de maux de tête dont vous souffrez. Une fois le diagnostic chiropratique établi, le chiropraticien sera en mesure de vous proposer la meilleure approche afin d’obtenir le plus de soulagement possible.

Si vous souffrez de maux de tête, n’attendez plus. Consultez votre chiropraticien immédiatement. Vous n’avez plus à souffrir constamment de cette condition.

La chiropratique et le « tennis elbow »

Chiropratique et tennis elbowL’épicondylite latérale ou le « tennis elbow » est une condition de santé très fréquente pouvant être responsable de douleur au niveau des coudes et des avant-bras.

Qu’est-ce que c’est?

Le « tennis elbow » est en fait une irritation au niveau de l’insertion des tendons des muscles de l’avant-bras. Cette insertion est située au niveau de la partie externe du coude et elle peut s’irriter lorsque les muscles des avant-bras travaillent de façon trop intensive. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas les joueurs de tennis qui souffrent le plus de cette condition. En fait, les gens qui travaillent beaucoup à l’ordinateur et qui cliquent des centaines de fois sur leur souris (mouvements répétitifs) sont généralement ceux qui en souffrent le plus. Il arrive même que la condition soit si douloureuse qu’il est difficile de continuer à travailler.

Signes et symptômes

Les signes et symptômes de l’épicondylite latérale sont généralement une douleur au niveau de la portion extérieure du coude (directement sur la petite protubérance osseuse), une douleur lorsque le poignet est fléchi complètement, une douleur lors d’une extension forcée du poignet, une douleur ou des faiblesses lorsque l’on prend un objet (une tasse de café par exemple).

La chiropratique et l’épicondylite latérale

Si vous croyez souffrir d’une épicondylite latérale, consultez immédiatement votre chiropraticien. Comme à l’habitude, il est généralement beaucoup plus facile de traiter une condition de santé lorsque celle-ci débute plutôt que d’attendre que la condition devienne chronique.

Le chiropraticien est apte à faire les tests nécessaires pour confirmer que vous souffrez bel et bien d’une épicondylite latérale et non d’une autre condition. Par la suite, grâce aux ajustements chiropratiques pratiqués au niveau du coude, du poignet et parfois même au niveau du cou (en effet, les nerfs qui contrôlent les muscles des avant-bras circulent entre les vertèbres du cou), le chiropraticien pourra diminuer le niveau de tension dans les muscles des avant-bras et assurer un meilleur fonctionnement des articulations environnantes, favorisant ainsi une guérison du coude. Le chiropraticien pourra également vous donner différents exercices afin d’accélérer le processus de guérison de votre condition et des conseils pour prévenir la réapparition de ce problème.

Quelques conseils pour prévenir les blessures si vous prévoyez retourner à l’entraînement

Le retour à l'entraînement

Pour plusieurs, le mois de janvier représente le temps idéal pour retrouver de bonnes habitudes de vie telles que mieux s’alimenter et s’entraîner sur une base régulière. Toutefois, il est important de garder en tête certains conseils afin de prévenir les blessures lors d’un retour à l’exercice.

Tout d’abord, je vous conseille de choisir un type d’activité que vous aimez vraiment. Il peut s’agir d’aller marcher, d’aller s’entraîner dans un gym ou encore de recommencer à utiliser le tapis roulant qui accumule la poussière dans le sous-sol. Peu importe ce que vous choisirez, si vous aimez votre activité, vous aurez moins de risque de cesser après seulement quelques semaines d’entraînement. Le secret est d’avoir du plaisir lorsque vous pratiquez cette activité.

Mon deuxième conseil s’adresse surtout aux gens qui voudront aller s’entraîner dans un gym. Je vous conseille fortement d’utiliser les services d’un entraîneur afin de vous assurer une certaine supervision face au choix des exercices ainsi qu’à leur exécution. Une fois que vous serrez à l’aise avec la routine d’exercices, vous pourrez poursuivre seul l’entraînement. Certains exercices semblent plus simples qu’ils ne le sont en réalité.

Il est également important d’augmenter l’intensité des entraînements de façon graduelle. En effet, le corps a besoin de temps afin de s’adapter aux nouvelles activités. Vous risquez donc de vous blesser si vous augmentez l’intensité de vos entraînements de façon trop rapide.

Les étirements et les échauffements sont également très importants. L’échauffement est généralement recommandé avec de commencer le programme d’entraînement afin de s’assurer d’un bon apport sanguin au niveau des muscles. Les étirements sont utiles à la fin de notre entraînement afin de relaxer les muscles ainsi que pour éliminer une partie de l’acide lactique accumulé dans les muscles.

Pour terminer, faites attention au proverbe « No pain, no gain ». En fait, suite à un entraînement, il est normal d’éprouver certains inconforts pouvant persister pendant 24 à 48 heures. Par contre, aucune douleur ne devrait être ressentie pendant l’entraînement ou plus de 48 heures après un entraînement. Si c’est votre cas, consultez votre chiropraticien sans attendre. Il pourra vous aider à identifier et corriger le problème, tout en s’assurant de prévenir les blessures potentielles.

La chiropratique, pas seulement pour les douleurs au dos

La chiropratique, pas seulement pour les douleurs au dosPeut-être pensez vous que les soins chiropratiques sont utiles seulement pour les douleurs au dos. Et bien, c’est faux. En fait, le chiropraticien est en mesure d’améliorer le mouvement de n’importe laquelle des articulations de votre corps. Voici un exemple réel d’un patient que j’ai traité à la clinique.

Ce patient m’a consulté car il éprouvait de la douleur au niveau de son pied droit. Deux ans auparavant, il a eu la malchance de glisser sur la glace et se fracturer la cheville droite. La fracture était assez importante pour qu’il nécessite une intervention chirurgicale afin d’y installer une plaque de métal et des vis pour stabiliser la fracture. Suite à l’opération, ce patient avait fait des traitements de physiothérapie pour retrouver la force et le mouvement de sa cheville. Toutefois, une douleur persistait toujours au niveau de son pied. Cette douleur était parfois assez vive pour le faire boiter.

Après avoir évalué sa condition, j’ai vérifié le mouvement de chacun des os qui forment le pied. J’ai noté que le mouvement d’un de ceux-ci, le cuboïde, était particulièrement limité. J’ai donc procédé à des ajustements chiropratiques au niveau de cet os afin de tenter de retrouver le mouvement normal. Dès le premier traitement, la douleur avait diminuée de plus de 50%. Après la première semaine de traitement, la boiterie avait pratiquement disparue. Pour la première fois en deux ans, le patient était en mesure d’aller au magasin et marcher pour plusieurs heures et ce, sans avoir à s’asseoir.

Cet exemple est un cas typique de ce que la chiropratique peut faire pour des problèmes autres que les douleurs au dos. Dans ce cas-ci, il est probable qu’en plus de se fracturer la cheville, ce patient ait affecté le mouvement normal des autres os du pied et de la cheville.

Si vous aussi avez des problèmes ou des douleurs ailleurs qu’au niveau de la colonne vertébrale, n’hésitez pas à consulter un docteur en chiropratique. Le chiropraticien est formé pour pouvoir traiter les problèmes affectant les hanches, les genoux, les chevilles, les pieds, les épaules, les coudes, les poignets, etc.

Chaleur ou glace?

chaud ou froid

Vous est-il déjà arrivé de vous blesser en faisant un faux mouvement ou encore en soulevant une charge lourde? Peut-être avez-vous pensé à appliquer de la chaleur ou de la glace sur la région endolorie. Mais en fait, quand doit-on mettre de la glace plutôt que de la chaleur?

Il est important de savoir que lorsque nous nous blessons, une réaction inflammatoire se produit au niveau de la blessure. L’inflammation est une phénomène normal impliqué dans le processus de guérison. Toutefois, il arrive que le niveau d’inflammation prenne des proportions importantes, engendrant par le fait même de la douleur intense, de l’enflure et parfois de la rougeur.

Le meilleur moyen de contrôler le niveau d’inflammation au niveau de la blessure est de faire l’application de glace. La glace engendre une diminution de la dimension des vaisseaux sanguins au site de la blessure, permettant ainsi une diminution de la quantité de cellules inflammatoires. Le résultat final sera une diminution de la douleur et de l’enflure. Toutefois, les applications de glace ne devraient pas dépasser 10 à 15 minutes selon le lieu de la blessure et une période d’une heure devrait séparer chaque application de glace. Pourquoi seulement 10-15 minutes de glace? Simplement parce qu’après ce temps, la dimension des vaisseaux sanguins augmentera, ce qui aura comme effet d’augmenter l’inflammation plutôt que de la diminuer. De plus, la glace doit être enveloppée dans une serviette mince, pour ainsi éviter tout contact direct entre la glace et la peau.

Alors quand doit-on appliquer de la chaleur? La chaleur est utile pour diminuer les tensions musculaires. Par exemple, après un entraînement physique intense, les muscles peuvent être quelque peu endoloris. L’application de chaleur dans ce cas peut aider à vous sentir mieux.

Il n’est toutefois pas toujours facile de déterminer si nos inconforts sont causés par la présence d’inflammation ou encore par des tensions musculaires. Mon conseil est le suivant: en cas de doute, faites toujours l’application de glace plutôt que l’application de chaleur. De façon générale, l’application de glace n’augmentera pas vos douleurs, ce qui n’est pas le cas pour la chaleur. Dans tous les cas, si l’application de glace ou de chaleur augmente vous inconforts, cessez l’utilisation immédiatement et consultez un docteur en chiropratique. Il saura vous conseiller judicieusement.

Pour terminer, si après avoir fait l’application de glace (10-15 minutes/heure) pendant 24 heures vos inconforts sont toujours présents, contactez une docteur en chiropratique. Ceci pourrait indiquer que votre blessure est plus importante que vous ne le pensiez. Les soins chiropratiques favorisent une guérison plus rapide de vos blessures et une diminution des risques de récidives.

Temps de guérison

Temps de guérison

Pour cet article, j’ai décidé de répondre à une question que l’on me pose souvent en clinique : combien de temps sera nécessaire pour traiter ma condition? Voici donc la réponse à cette question.

Le temps nécessaire pour traiter votre condition de santé dépend des 4 facteurs suivants :

– La nature de la condition de santé

– Votre état de santé général et vos habitudes de vie

– Vos objectifs face à votre condition

– Votre implication dans les soins

La nature de votre condition

Évidemment, le temps nécessaire pour traiter une condition de santé dépend de la nature de celle-ci. Par exemple, une blessure musculaire guérit généralement beaucoup plus rapidement qu’une blessure ligamentaire, en raison du très grand apport sanguin que l’on retrouve dans le muscle. Même chose si vous avez une blessure discale versus un problème de bassin, la blessure affectant le disque prend généralement plus de temps à guérir. C’est donc pour cette raison que votre chiropraticien prendra le temps de faire un examen approfondi de votre condition afin d’établir un diagnostic chiropratique précis. En fonction du diagnostic chiropratique établi, le chiropraticien sera en mesure de vous donner une idée de temps généralement nécessaire pour traiter cette condition. Il faut également considérer le temps qui s’est écoulé entre le moment où le problème a commencé et le moment où vous avez consulté le chiropraticien. De façon générale, une condition récente se traite plus rapidement qu’une condition que l’on dit chronique, c’est-à-dire qui a commencée depuis plusieurs semaines ou mois.

Votre état de santé général et vos habitudes de vie

La nature de la condition de santé que vous avez n’est pas le seul facteur à considérer. Il faut également regarder votre état de santé général et vos habitudes de vie. Par exemple, les recherches ont démontré que le fait de fumer diminue la quantité de sang au niveau des disques entre les vertèbres. Par conséquent, il est possible que si vous fumez, votre problème de disque soit plus long à corriger ou que vos risques de récidive soit plus grands. D’autres facteurs comme le fait d’avoir un travail très exigeant physiquement, le fait d’avoir déjà eu ce problème à plusieurs reprises dans le passé ou encore si votre état de santé générale (surtout votre santé cardio-vasculaire) laisse à désirer, il est possible qu’il y ait un impact sur le temps de guérison. C’est pour évaluer cet aspect que le chiropraticien vous posera des questions sur votre santé générale qui ne sont pas nécessairement en lien direct avec la condition pour laquelle vous le consultez.

Votre objectif face à votre condition

Lorsque la nature de votre condition aura été établie par le chiropraticien, celui-ci voudra savoir l’objectif que vous voulez atteindre face à ce problème. Par exemple, est-ce que votre objectif est seulement d’éliminer la douleur que vous avez, ou bien si vous voulez également éviter que votre problème ne revienne?

En fonction de votre objectif, le chiropraticien sera en mesure de vous proposer le type de soins chiropratiques dont vous avez besoin. Vous aurez le choix entre les soins symptomatiques, correctifs et préventifs.

Soins symptomatiques : Ce type de soins vise à éliminer la douleur le plus rapidement possible pour ainsi vous permettre de retourner à vos activités de la vie quotidienne. Généralement, la fréquence des traitements chiropratiques est plus élevée dans ce type de soins et ce, dans le but d’améliorer votre situation le plus rapidement possible.

Soins correctifs : On pense souvent que l’absence de douleur indique que la guérison est terminée. En fait, c’est faux. La diminution de vos symptômes indique que l’irritation a probablement diminuée, mais la guérison est généralement incomplète. C’est pour cette raison que certaine personne se reblesse peu de temps après avoir recommencé leurs activités suite à une blessure. Pour les patients qui désirent diminuer les risques de récidive de leur problème, les soins correctifs sont pour eux. Le chiropraticien diminue généralement la fréquence de soins et vous propose une série d’exercices qui auront pour but de renforcer les régions trop faibles, responsables des rechutes.

Soins préventifs : Comme le dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir. C’est pourquoi ce type de soins existe. Les soins chiropratiques préventifs représentent une vérification de routine, dans le but de s’assurer de la bonne mécanique de vos articulations. C’est un peu comme une visite de routine chez le dentiste. De cette façon, le chiropraticien est en mesure de détecter et corriger des problèmes dès leur commencement.

Votre implication

Le dernier point, et non le moindre, est votre implication dans vos soins. Le travail du chiropraticien est de vous donner les soins les plus adaptés à votre condition et vous donner les meilleures recommandations possibles. Par contre, vous avez le choix de suivre ou non les recommandations. La guérison est généralement plus rapide si vous vous suivez les conseils qui vous sont suggérés.

Pour terminer, vous pouvez constater que le temps nécessaire pour traiter une condition de santé dépend de plusieurs facteurs. Suite à votre examen initial, le chiropraticien sera en mesure de vous donner une meilleure idée du temps nécessaire dans votre cas. N’oubliez pas que la guérison n’est pas un événement unique, mais plutôt un processus. De plus, sachez que vous êtes toujours libre de débuter ou cesser vos soins quand bon vous semble. Le rôle du chiropraticien est de vous donner tous les outils nécessaires pour corriger certaines conditions de santé, mais vous êtes toujours libre de les utiliser ou non.

Qu’est que l’arthrose

Arthrose

Qu’est ce que l’arthrose?

L’arthrose, aussi connue sous le nom d’ostéoarthrite, est une condition caractérisée par une usure au niveau des cartilages, cette structure que l’on retrouve dans les articulations permettant aux os de glisser les uns sur les autres. De tous les problèmes touchant les articulations, l’arthrose est la plus commune. Les articulations qui se retrouvent le plus touchées par l’arthrose sont les hanches, les genoux, les vertèbres du cou et du bas du dos et les doigts.

Quelle est la différence entre l’arthrose et l’arthrite?

L’arthrose représente une usure des cartilages dans une articulation alors que l’arthrite représente plutôt un problème d’ordre auto-immunitaire, ce qui veux dire que notre corps ne reconnait plus ses propres cellules et tente de les attaquer. L’arthrite rhumatoïde fait partie de cette catégorie par exemple.

Quels sont les symptômes de l’arthrose?

Au début, l’arthrose ne cause généralement pas de douleur. Par contre, lorsque la quantité d’arthrose dans une articulation devient plus importante, les symptômes suivants peuvent survenir : douleur sourde qui s’aggrave à l’effort, une diminution de la douleur avec le repos, un sentiment de rigidité de l’articulation le matin ou après une immobilité prolongée, des crépitements ou craquements dans l’articulation, une diminution de la capacité à faire tous les mouvements normaux.

Qu’est ce qui pourrait augmenter les risques d’arthrose?

Il existe différents facteurs pouvant prédisposer quelqu’un à avoir de l’arthrose. Tout d’abord, le principal facteur de risque est l’âge. En effet, avec le vieillissement normal du corps, il est normal que l’usure des cartilages augmente également. On retrouve généralement de l’arthrose chez les hommes de plus de 50 ans et chez les femmes de plus de 40 ans.

Il existe également d’autres facteurs de risque d’arthrose comme l’obésité ainsi que la pratique d’activités ou de métiers causant beaucoup d’impacts au niveau des articulations. Dans le cas de l’obésité, ce sont surtout les hanches et les genoux qui en souffrent puisque ces articulations supportent le poids du corps.

Comment savoir si j’ai de l’arthrose?

Le diagnostic de l’arthrose se fait généralement en fonction des symptômes que le patient ressent ainsi que par la radiographie. Lors de votre examen avec votre chiropraticien, celui-ci pourrait prendre des radiographies et ainsi déterminer si vous avez de l’arthrose.

Peut-on traiter l’arthrose?

Le meilleur traitement de l’arthrose est évidemment la prévention. Par exemple, il est préférable de maintenir un poids santé afin de diminuer le stress appliqué sur les articulations comme les hanches et les genoux.  Il est également important de conserver une bonne posture générale et une bonne posture de travail afin de diminuer les stress mécaniques. L’exercice physique représente également une bonne façon de s’assurer que les cartilages reçoivent la nourriture dont ils ont besoin. Assurez-vous par contre d’avoir la bonne technique lorsque vous pratiquez votre sport.

Si vous avez déjà de l’arthrose, il y a quelques solutions possibles. Évidemment, il faut comprendre que nous ne pouvons pas enlever l’arthrose déjà présente. Par contre, il est possible de diminuer les symptômes causés par l’arthrose et diminuer sa vitesse de progression. En fonction de votre condition de santé, de la quantité et de la localisation de votre arthrose, votre chiropraticien sera en mesure de vous suggérer des exercices pour améliorer votre posture, des conseils d’ergonomie, des exercices de renforcement de certains muscles ainsi que des conseils pour diminuer vos symptômes. Le chiropraticien, grâce aux ajustements chiropratiques,  pourra également contribuer à rétablir le mouvement normal de l’articulation et ainsi permettre aux cartilages de recevoir tous les nutriments dont ils ont besoin. En effet, selon certaines études faites sur le mécanisme de l’arthrose,  il a été démontré qu’une articulation qui ne fonctionne pas normalement (trop de stress ou en raison d’un blocage au niveau de l’articulation) pourrait engendrer une dégénérescence du cartilage puisque celui-ci ne recevrait plus les nutriments nécessaires pour conserver son intégrité. Par conséquent, lorsque le chiropraticien pratique un ajustement au niveau d’une articulation afin d’y rétablir le mouvement normal, la nutrition du cartilage s’en retrouverait améliorée, permettant ainsi de prévenir ou ralentir le phénomène d’arthrose dans cette région.

Évidemment, dans les cas très sévères d’arthrose, il est possible que certaines approches médicales soient nécessaires telles qu’un lavage arthroscopique ou encore un remplacement de l’articulation. Suite à l’examen, le chiropraticien pourrait vous référer à votre médecin s’il juge que votre condition est trop sévère pour être traitée par une approche chiropratique.

Pour terminer, puisque le meilleur remède reste la prévention, pourquoi ne pas faire examiner votre condition dès aujourd’hui par votre chiropraticien. N’attendez pas que les symptômes apparaissent avant de consulter.

Le nerf sciatique

Douleur sciatique

Vous connaissez probablement des gens qui ont déjà souffert de douleurs sciatiques. Peut-être avez-vous eu ces douleurs vous-même. Si c’est le cas, vous savez à quel point ces douleurs peuvent être importantes. Cet article a pour but d’éclaircir ce qu’est la douleur du nerf sciatique.

Qu’est ce que le nerf sciatique?

La colonne vertébrale joue comme rôle de protéger les nerfs qui circulent à l’intérieur et entre les vertèbres. Les nerfs qui passent entre deux vertèbres s’appellent des nerfs rachidiens. Lorsque l’on parle du nerf sciatique, il s’agit en fait du regroupement des nerfs rachidiens de L4 à S3. Le nerf sciatique forme ainsi le plus gros nerf de notre corps et nous avons un nerf sciatique allant dans chacune de nos jambes.

La douleur sciatique

Une douleur sciatique est en fait une douleur qui est ressentie dans la région où passe le nerf sciatique. Plusieurs conditions peuvent engendrer des douleurs sciatiques. Par exemple, si vous avez une blessure au niveau d’un disque situé entre deux vertèbres comme une hernie discale, il est possible de ressentir des douleurs sciatiques. Il est également très fréquent de voir un problème du bassin causer des irritations au niveau du nerf sciatique. Certains muscles localisés dans la fesse peuvent également irriter le nerf sciatique. Le muscle piriforme par exemple, s’attache du sacrum à la hanche, tout en passant au dessus du nerf sciatique. Lorsque ce muscle devient hypertendu (en raison d’un faux mouvement, de mouvements répétitifs, de mauvaise posture, etc.), celui-ci peut causer une pression au niveau du nerf et ainsi engendrer des douleurs. Il faut toutefois mentionner qu’il existe de nombreuses conditions pouvant engendrer de la douleur dans la jambe, sans toutefois que ce soit le nerf sciatique qui en soit la cause. Par exemple, une irritation au niveau des articulations facettaires (petites articulations entre deux vertèbres) pourrait causer des douleurs allant dans la jambe sans pour autant que le nerf sciatique soit impliqué. Pour faire la différence entre un problème et un autre, le chiropraticien devra faire différents tests orthopédiques et neurologiques. Il pourra ensuite vous dire si vos douleurs pourraient être reliées au nerf sciatique.

Que faire pour traiter les douleurs du nerf sciatique?

Le traitement des douleurs sciatiques variera d’un patient à l’autre, selon la cause principale d’irritation sur le nerf. Par exemple, si la cause des douleurs est due à un problème de bassin, le chiropraticien dirigera ses traitements au niveau du bassin et des muscles de la région atteinte. Si par contre les douleurs sciatiques sont causées par une blessure discale, les traitements seront orientés vers le disque affecté. Ne soyez pas surpris si les traitements portent principalement sur le bas du dos même si la douleur est ressentie au niveau de la fesse ou de la jambe. En réalité, l’endroit où la douleur est ressentie n’est pas toujours l’endroit où la source du problème se situe.

Il existe différents exercices ou étirements que vous pourriez faire pour aider à soulager les douleurs sciatiques. En fonction de la cause principale de vos douleurs, le chiropraticien sera en mesure de vous suggérer certains de ces exercices. Il vous dira également les mouvements ou postures à éviter pour ne pas aggraver votre problème.

Dans le cas où un patient aurait une irritation du nerf sciatique trop importante pour pouvoir être traitée par des traitements chiropratiques conservateurs, le chiropraticien sera en mesure de diriger le patient vers le professionnel de la santé le plus susceptible de pouvoir l’aider.

Si vous souffrez de douleurs sciatiques, n’attendez pas plus longtemps pour consulter le chiropraticien. Il est souvent plus rapide et facile de traiter un problème dès le début de la condition plutôt que d’attendre que la condition devienne chronique.